Voici une explication tangible à mon manque de disponibilité actuel. -> Une équipe de joyeux lurons, membres de la LPO Isère, continuent une campagne de protection qui dure depuis maintenant plus de 20 ans. Il y a Daniel (le Boss, Monsieur Busard), 3 stagiaires et quelques bénévoles dont moi-même. L’objet de ce dévouement corps et âme est le Busard Cendré. Ce rapace migrateur vient se reproduire chez nous l’été. Il aime les milieux ouverts et plats, niche au sol, dans une végétation haute et dense, type ray-gras, orge, blé… Notre secteur est la plaine de Bièvre à 35km au Nord-Ouest de Grenoble.
Les pratiques agricoles modernes et les moissons de plus en plus précoces font qu’une majorité des nids/nichées finissent dans la moissonneuse-batteuse…
Notre démarche consiste dans un premier temps à repérer les nids, puis
C’est un travail de longue haleine, il faut parfois plus de dix heures avant de noter un axe de nichage. Outre cette action, nous observont également toute la faune présente sur le site d’étude. Et c’est un vrai régal pour les yeux et les oreilles. Naturellement, certains secteurs sont beaucoup plus riches que d’autres, ceux constitués de haies et de «petits» champs ont une beaucoup plus grande biodiversité que les zones remembrées… On fait aussi des comptages de micro-mammifères (mulots, campagnols, etc.) pour évaluer la quantité de nourriture disponible pour les busards.
Voilà, je passe donc quelques soirées par semaine les jumelles autour du cou à observer les rapaces, et tout ce qui bouge dans la plaine. Mais, il y a un hic à cette histoire, je dois prendre la voiture et faire 100km/jour... Protéger la nature peut polluer aussi ;-)
Les photos m'ont été prêtées par Jean-Baptiste Ströbel, un ami Ornitho-photographe-accompagnateur de très grand talent, et même journaliste occasionnel de Terre Sauvage !! Visitez son site Periplanete.com il y a de superbes photos de Busards et plein d'autres choses.
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